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Incipit

Welcome ! Bienvenue à ma remise personnelle des oscars et des gérards du cinéma mondial ! Vous trouverez ici des strass, du people, des paillettes, du mousseux, des spots, du bodyguard, mais surtout et par dessus tout : du partage !

Alors dévalez le tapis rouge à toute vitesse et venez lire, apprécier et commenter les critiques cinématographiques de ce blog ! Thank you !

 

 <<Le cinéma, c’est l’écriture moderne dont l’encre est la lumière.>>

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"Vous connaissez ma femme ? Elle est belle hein ?" Le chef, RRRrrrr !!!

 

« Ecoute Bernard... J’crois que toi et moi, on a un peu le même problème ; c’est qu’on peut pas vraiment tout miser sur notre physique, surtout toi. Alors si je peux me permettre de te donner un conseil, c’est oublies qu’t’as aucune chance, vas-y, fonce ! On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher... " Gilbert, Les bronzés font du ski.

 

  "J’adore l’odeur du Napalm au petit matin " Apocalypse now.

   

"- Vous voulez terminer comme ces poulets ? Vous voulez mourir Bramard ? Décapité, vidé, plumé, c’est ça qu’vous voulez ?
  - Si c’est pour garder mes poules, oui !"OSS 117.

 

"Plutôt que l'amour, que l'argent, que la foi, que la célébrité, que la justice... donnez-moi la vérité" Into the wild.


L'écologie tend à combler le fossé que l'industrie a creusé entre l'homme et les animaux.

Je compense le carbone de mon blog avec les Petits gestes écolos de bonial.fr
12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 01:22
"Un musulman modéré (réellement!) tire la sonnette d'alarme sur les intégristes minant notre monde occidental. Edifiant!"
Film de 32 minutes qui fait peur... Mais à regarder car plein de vérité sur des dangers qui nous concernent tous, aussi bien les musulmans (les "vrais") que n'importe qui d'autre !
Et je précise, même si ça devrait paraitre évident, que je ne le partage pas ce film pour soutenir les discours xénophobes de petit cons attardés (pardon), mais bien pour défendre une démocratie qui, a en croire ce documentaire (chose qui n'est pas forcée), est en péril.
Alors Partagez !
Voici les 4 parties du film.
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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 17:26

C'est la première fois que je vais faire ma chronique sur un documentaire. Si j'ai décidé de voir ce film, c'est parce que le sujet m'est à la fois très proche et inconnu : la crise économique. La crise, tout le monde la vit (sauf 1% de la population ;)), tout le monde la voit, mais qui sait exactement comment, pourquoi et à cause de qui elle a commencé ? Pas moi en tout cas. Mais depuis quelques heures je peux en connaissance de cause affirmer que je SAIS... Ou du moins je pense avoir compris... Et vous ?

 

 

 inside-20job-20dvd.jpg

 

 

Fiche technique :

  

Réalisateur : Charles Ferguson

Avec : Matt Damon (narrateur), Christine Lagarde, DSK etc...

Genre : Documentaire

Sortie : Novembre 2010

Durée : 2h

Nationalité : Américain

Réplique favorite : "Pourquoi ne lancez vous pas plus d'enquête ?" "Parce qu'on trouverait les coupables..."

Bande-annonce : http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19151934&cfilm=180398.html

  

Synopsis :

  

  La dépression mondiale, dont le coût s'élève à plus de 20 000 milliards de dollars, a engendré pour des millions de personnes la perte de leur emploi et leur maison. Au travers d'enquêtes approfondies et d'entretiens avec des acteurs majeurs de la finance, des hommes politiques et des journalistes, le film retrace l'émergence d'une industrie scélérate et dévoile les relations nocives qui ont corrompu la politique, les autorités de régulation et le monde universitaire. Narré par l'acteur oscarisé Matt Damon, le film a été tourné entre les Etats-Unis, l'Islande, l'Angleterre, la France, Singapour et la Chine.

  

Critique personnelle :

 

 

 08232010_InsideJob.jpg

  

                      Avant toute chose je voudrais commencer par vous demander, si toutefois le synopsis vous a donné envie, d'aller voir la bande-annonce de ce film, car celle-ci vous convaincra avant même de lire mon article prévu à cet effet que Inside Job a des tas de choses à vous apprendre... Parenthèse fermée, commençons !

 

Tout commence avec la voix de Jason Bourne qui nous parle de l'évolution de l'économie de l'Islande avec en fond de toile de magnifiques paysages nordiques... Donc là forcément tu sors l'éthilotest, tu te pinces, tu vérifies la dillatation de tes pupilles, tu interroges Dieu, et tu finis par accepter la vérité : Matt Damon c'est pas juste des bras... Non. c'est des BRAS + une VOIX ... C'est fantastique !

  Allez sans rancune Matt j'te charie mais j't'aime bien au fond ! ... Ben quoi si j'l'aime bien, dans Les Infiltrés de Scorsese il est Awesome !... Il est juste un de ces acteurs qui ne sait pas choisir les bons rôles, voilà tout (dédicace à Nicolas Cage). Bref on s'égare !

 

Donc comme je vous l'ai dit, ce film commence en parlant de l'économie islandaise, tout d'abord avant sa tentative de développement économique et bancaire, puis après cette tentative qui de toute évidence a échoué. Résultat de l'expansion des banques en Islande : Le PIB de l'Islande est de 13 milliard de $, ses pertes bancaires s'élèvent aujourd'hui (en 2010) à 100 milliards de $. Ajoutez à cela des dégats environnementaux considérables, une destruction du paysage terrifiante et des milliers de chomeurs dans une ile ne comptant pourtant que 320 000 habitants, et vous obtenez : La représentation de l'omnipotence des banques et les conséquences de la crise qui les a frappé.

Si le film commence ainsi c'est surement parce que le cinéaste a souhaité montrer que où que l'on soit, même sur l'île la plus "paumée" qui existe, son film a une importance car la crise touche TOUT le monde. Sans exception.

Pour ce qui est de la suite et donc de la majeure partie du film, elle se déroule aux Etats-Unis, et l'attention est particulièrement focalisée sur NYC et Washington, capitales politiques et économiques du pays. Il se découpe alors en cinq parties/chapitres :

1 - Comment en est-on arrivé là ?

2 - La bulle.

3 - La crise.

4 - A circle of love or a shackle ?

5 - Où en est-on ?

 Ce découpage en chapitre est en fait un découpage chronologique, il est facile de déterminer quel chapitre correspondant à quelle époque, ce qui nous donne l'impression de suivre une histoire (ce qui est vrai d'une certaine manière) et qui rend plus passionnant un sujet pouvant en ennuyer certains. Il n'y a que le chapitre 4 qui ne correspond à aucune époque en réalité, il relate des faits dispersés dans le monde et dans le temps.

 

                      Ce film est comme je l'ai dit, un documentaire (oui c'est une catégorie de film), et c'est pourquoi il n'y a pas d'acteurs dedans. Ceux-ci sont remplacés de différentes façons. La narration de Matt Damon, qui est celui qui va donner un fil conducteur à l'histoire, celui qui va poser les questions et donner les réponses, celui qui va commenter les images à l'écran, celui aussi qui va interviewer. Les interviews justement permettent aussi de remplacer les acteurs. Enormément de "personnages" attachés de près ou de loin à l'économie sont interviewés voire interrogés durant le film. Cela permet d'appuyer des arguments, de recueillir des faits divers et autres informations qui permettront au film d'accomplir son but premier : Lever le voile sur les causes et les coupables de la crise. Parmi les interviewés on retrouve (parmi ceux qui peuvent nous dire quelque chose à nous français) Christine Lagarde ou encore notre DSK national (encore pur à l'époque) ! Mais il n'y a pas que ça, ce sont aussi des banquiers, des psychiatres, des écrivains et même une patronne d'un site de prostitution en ligne qui sont interviewés. Sont interviewés à la fois des "coupables" de la crise, des grands patrons véreux, et aussi d'honnêtes gens qui depuis le début ont pointé du doigt la dérégulation du système bancaire américain.

                      Le réalisateur utilise des systèmes très efficaces afin de critiquer ce qu'il dénonce. Un exemple : Il va poser une question (en interview) à un de ces grands traiders ou banquiers responsable de la crise, une question du genre "ne trouvez-vous pas les salaires des responsables de telle banque exhorbitants ?", celui-ci en bon conna... En bon banquier pardon, répondra avec fière allure : "Tout est relatif, je ne crois pas qu'ils soient si exhorbitants que ça". Et juste après ça le réalisateur nous passera un extrait d'un procès d'un banquier où ses revenus son posés sur la table ( c'est une image) et on verra le procureur lui dire "Nous avons ici la preuve que vous avez touché 69 millions d'euros dans le seul moi de jullet 2007". Et voilà comment, sans dire un seul mot de ce qu'il pensait, le réalisateur nous fait comprendre à quel point les personnes qu'il accuse d'être coupables sont manipulatrices, perverses et parfois même inhumaines. Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres mais je trouve que cela illustre bien la manière de procèder de Charles Ferguson.

                      Pour donner un aspect plus "sentimentales" et humaines à ses critiques et ses réquisitoires à l'encontre de certains (beaucoup) traiders et autres banquiers de Wall Street, le cinéaste utilise à la fois les images et le sons. Lorsque les discours s'emballent et que le spectateur, à moins d'être féru d'économie, n'est plus capable de savoir qui est vraiment "l'accusé", la musique par exemple peut nous guider. Une musique tonitruante nous conduira à penser que tel homme en costards n'est pas le bon samaritain qu'il veut laisser paraitre, mais un économiste véreux qui devrait nous inspirer le plus grand dégout si nous ne connaissions qu'un seul tiers de ses actes cachés du haut de son grand building ! Les images également ont un rôle très influent sur notre esprit, elles nous permettent de discerner clairement par exemple les répercussions écologiques de telle ou telle idéologie (capitaliste surtout). Des graphiques sont aussi régulièrement utilisés pour illustrer les chiffres qui ne sont pas toujours compréhensibles.

                       D'ailleurs s'il y a un reproche que l'on peut faire à ce documentaire, c'est de ne pas être très compréhensible justement, et donc pas vraiment abordable par le grand public. Les 45 premières minutes ça va, on s'en sort, et même on se dit que finalement l'économie c'est pas si compliqué que ça... Mais on déchante vite lorsqu'il commence à parler de "subprime", de "produits dérivés", de "bulle économique" et tant d'autres choses dont j'ai oublié le nom alors qu'il les répète cent fois chacun. On s'emmele les pinceaux entre les investisseurs, les banques, les assureurs, les agences de notation etc... Parfois on n'essaye plus de comprendre pendant quelques minutes, juste le temps que M.Damon nous reparle de choses plus aisément assimilables. Ce qui fait qu'au final on a compris la forme, mais le fond n'est pas clair du tout.

                       Néanmoins le réalisateur va au bout de ses idées, ne s'arretant pas aux raisons de la crise mais continuant jusqu'à nos jours (en 2010) où il va se lever face à la non-condamnation des principaux responsables de la crise, et même PIRE ! Le fait qu'ils fassent encore aujourd'hui partie de l'élite de l'économie mondiale et qu'ils touchent des millions de dollars alors qu'ils ont fait perdre emplois, logements et bonheur à des millions d'autres hommes !

                       Enfin et pour finir ce film documentaire est véritablement engagé dans son temps car en plus de dénoncer les actes du passé et du présent, il se projette dans l'avenir et propose le changement (c'est maintenant ?), ne se contentant pas de critiquer mais donnant sa propre vision des choses.

 

Originalité/scénario                                                                4.5/5
Accessibilité 2/5
Message véhiculé/Thèmes 4.5/5
Décors/Musiques/Images/Effets spéciaux

4.5/5

Total 15,5/20

 

 

 

 

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